Le syndicat mixte dispose de sa propre autonomie financière et fonctionne selon les règles des collectivités locales, il vote et exécute ses budgets et administre ses services.
Des financements diversifiés
Doté d’un budget qui se situe dans la moyenne des parcs naturels régionaux de France, le syndicat dispose de recettes de plusieurs types :
- les cotisations statutaires de ses membres (dont la part principale est apportée par la Région) et d’une dotation de fonctionnement de l’État,
- les subventions sur opérations, qui sont recherchées et obtenues en lien avec les projets portés par le syndicat,
- les recettes propres, très minoritaires, liées aux services développés par le syndicat mais en progression.
Le budget principal du Parc a été récemment complété par des budgets annexes relatifs aux nouveaux services mis en place (cf. Régie d’aménagement et de gestion des sites naturels fréquentés), ou au transfert de la compétence Gestion des milieux aquatiques et de la délégation de la compétence Protection contre les inondations.
Les dépenses du syndicat sont essentiellement liées à son équipe technique, véritable levier de mise en œuvre de la Charte (portage d’actions ou conseils et accompagnement des actions des signataires).
Elles sont complétées par des dépenses relatives au programme d’actions (ex : programme pédagogique, dispositifs écogardes, inventaires et suivis…) voté à chaque début de mandat et découlant des objectifs de la Charte.
Les investissements jusqu’alors minoritaires car n’étant pas la vocation première du syndicat, ont cependant augmenté ces dernières années en lien avec l’Opération Grand Site des Gorges du Verdon (ex : travaux de requalification du Point sublime) ou avec la GEMAPI (ex : travaux de restauration hydromorphologique du Colostre).
Une équipe pluridisciplinaire
Principal poste de dépenses, l’équipe pluridisciplinaire du syndicat est son premier moyen d’intervention.
Elle permet de :
- aider à mieux diagnostiquer les problèmes et enjeux,
- construire les projets et les politiques susceptibles d’y répondre,
- soutenir les projets concrétisant la Charte du Parc,
- impulser et expérimenter des solutions innovantes, le cas échéant,
- mettre en œuvre les actions confiées au syndicat ou à sa régie d’aménagement et de gestion des sites naturels fréquentés.
Il n’y a pas de formation spécifique pour devenir agent de Parc. Les profils des agents sont variés, entre niveaux d’études élevés et parcours autodidactes.
Les domaines ou les univers sont multiples : du patrimoine naturel à l’urbanisme, de l’éducation à l’agriculture, de l’eau au tourisme… sans oublier tous les métiers supports et administratifs indispensables au fonctionnement (communication, comptabilité…).
Le travail en transversalité est de mise, chacun ayant besoin des connaissances et des compétences des autres.

